Saroulette roule sa bosse...

... Ligne de départ le 10.10.10 : l'Équateur, moitié du monde

posté le 20-12-2011 à 04:57:48

Quand 2011 touche à sa fin, quand on en voit le bout...

 

 

 


Commentaires

 

1. jordan 11 concord  le 10-07-2012 à 03:32:31  (site)

"Hasnt been extremely badness, I dreamed of Air Jordan Fly Wade being a strong function vehicle for my air jordan 11 concord relatives and for a lot air jordan one of. air jordans retro 1 fly wades

2. jordan retro 5  le 10-07-2012 à 04:57:42

alcohol beverage dusts can assist you jordan shoes 9 diet. A fact showing within smart football star category- emmanuel jordan hand jordan 5 wolf grey them over. jordan ix jordan 9 cool grey retro 6 oreo

3. website design company  le 03-10-2013 à 12:20:06  (site)

It’s going to be ending of mine day, except before ending I am reading this wonderful post to increase my experience.

 
 
 
posté le 14-12-2011 à 03:40:05

De nouveaux amis dans la peau...

 


 
 
posté le 27-11-2011 à 22:39:36

Je ne suis pas rentrée le 11.11.11...

En arrivant à Quito le 10.10.10, je me disais que ce serait rigolo de repartir le 11.11.11... C'est officiel, ce ne fut pas le cas. Peut-être le 12.12.12, qui sait? Mais pour l'instant ça me parait quand même encore loin... Encore dur pour moi de voir à long terme dans cette aventure, le futur reste flou... et les dates représentent-elles plus que des symboles? 

Il faut croire que je m’installe chaque jour un peu plus. Ça y est j’ai ma routine à Cusco… Et je m’installe plus encore puisque j’ai trouvé MON endroit, une nouvelle « maison ». Un studio aménagé sur une terrasse, 4ème étage, vue magnifique sur Cusco. Je me sens encore plus chez moi, cet endroit me correspond. Chaque matin est alors un nouvel émerveillement, redécouvrir chaque jour cette ville, me réveiller avec elle.

 

 

 

 

Envie d'écrire sur Cusco, sur les gens que j'y connais, les regards que je croise chaque jour. Et envie de partager quelques photos qui évoquent bien mon quotidien, ma vie cusquègne.

 

 

 

 

Fête anniversaire d'Anta, la petite ville de campagne où je travaille. Défiler en "mestiza" m'émeut et me rapproche de ce monde qui me passionne, les Andes. 

 

 

 

 

Etre complètement avec elles, au milieu de cette foule nattée, colorée, tissée. Me sentir heureuse... et grande! et blonde! Mais totalement acceptée.

La force vivante du Pérou est dans ses femmes. Fortes, droites, drôles, courageuses, protectrices, pétillantes, malicieuses, rieuses, belles tout simplement. Et avant tout, elles sont secrètes et réservées.

Et voir cette procession, ces femmes physiquement liées les unes aux autres par ce contact, la main sur l'épaule de celle de devant, ces signes d'évidente proximité... je me suis sentie profondément émue. Touchée par ce partage, simple, discret, mais si profond. Le rire d'une foule, c'est magnifique. Dans ces heures d'attente pour défiler devant le maire, debout écrasées par la foule, il y a cette bonne humeur générale, ces regards complices, précieux.

 

 

  

 

 Etre à contre-courant dans la foule. Terrifiant ou amusant ? 

 

 

 

Apprendre à aimer la foule et ses courants, me laisser porter par ses va-et-vient, par ses élans, ses sursauts.

 

 

  

Devenir plus humaine... Ou du moins me sentir plus humaine. Je me protégeais beaucoup, je gardais tout à l’intérieur, je ne savais pas comment aimer les gens, je détestais le monde entier et moi avec. J'apprends à aimer les gens, voir ce qui est beau, les qualités, les forces et ne pas me laisser aveugler par les défauts. Je suis plus humaine et donc en laissant petit à petit tomber les murailles, je deviens plus vulnérable, et ça c'est difficile à apprivoiser. Laisser la carapace et prendre des coups. Avoir mal parfois. Mais tellement plus sain que cette souffrance gardée, enfouie, rigide qui m'a habitée si longtemps. Il y a les moments difficiles mais il y a aussi les moments légers que je découvre, si délicieux. Etre heureux de peu. Oui, il en faut peu pour être heureux! comme dirait Baloo, ce philosophe du Livre de la Jungle... Etre attentive et réceptive à tous ces petits moments de bonheurs quotidiens, parfois surprentants de légèreté et de facilité, qui rendent la vie savoureuse...

 

 

 

 

 

 

Comme par exemple un pique-nique sensationnel entre amis, en couleurs et en saveurs. Dans la campagne de Cusco, 1h30 de marche du centre à peine, et sortir d'un monde, d'un quotidien, et voyager... Se resourcer. Passer dans un autre monde tout en sentant Cusco, toujours, cette présence au loin, puissante.

Et rire... RIRE ! Un bonheur, vrai, simple, nourrissant, gratuit. Sur terre. Si léger. Sentir la légèreté de l'être, furtive, partagée,  si vraie.

Alors un seul mot : merci! 

 

 

 

 

  

  

Puis retour glissant sous une pluie battante, sous les grêlons, dans la boue et le froid. Mais continuer de rire, et d'être surpris... Retrouver Cusco dans un rayon de soleil perçant à travers la pluie. Le trouver plus beau que jamais, l'aimer... Savoir pourquoi je suis là. Ou plutôt ne pas savoir vraiment, mais savoir que je ne pourrais pas être ailleurs...

 

 

Et puis au milieu de tous ces cadeaux de la vie, il y a ses petites mauvaises surprises. Des fois la vi(ll)e te rappelle sa réalité. Prudence…

En même temps que je me relache, que j'apprends à avoir confiance en la vie, elle me rappelle qu'il faut quand même toujours rester sur ses gardes, vigilant. Mon dernier vol (dernier en date, mais sûrement pas le dernier, hehe faut être réaliste...) me surprend et me déstabilise, m'impressionne, tant je ne l'ai pas vu venir, presque il me fait rire. Même en faisant attention tout le temps et partout, ça continue d'arriver, je tombe quand même dans un panneau plus grand que moi, j'y fonce tête baisser. Voici l'histoire d'un vol banal, quotidien, un dimanche midi à Cusco. Ou comment je me suis retrouvée sans téléphone pour la deuxième fois...

 

 

Me remettre à dessiner grâce à ce vol, et me rendre compte que je n'en veux pas au pays et au mond entier comme ça me l'avait fait les premières fois. Savoir que c'est juste quelque chose qui arrive. Ne pas me sentir visée, être juste une victime, et ça, ce n'est pas rien. Laisser couler... Avoir changé.

 

 

 

Quel sang coule dans mes veines? Est-il possible qu'un jour, une vie (d'autres jours ou d'autres vies), j'ai été d'ici? Des Andes... L'appartenance coule-t-elle dans notre sang, habite-t-elle notre corps, imprègne-t-elle notre mémoire, dépend-elle de notre culture?  

   
 


Commentaires

 

1. aurore  le 16-01-2012 à 00:47:29  (site)

tu es bien intégrée chez les indiens à ce que je vois..super !

2. sarita  le 16-01-2012 à 00:58:23  (site)

hehe, comme un poisson dans l'eau!

 
 
 
posté le 10-10-2011 à 17:16:02

Feliz cumple! Joyeux anniversaire Sarita !

Je me souhaite officiellement à moi-même un joyeux anniversaire.

Non, ne vous faîtes pas de nœuds dans le cerveau, vous n’avez pas un gros bug, ce n’est pas mon anniversaire « de naissance ». Mais il n’en est pas moins important. Je célèbre aujourd’hui une année en Amérique du Sud, une année à fouler cette terre latine, qui m’a tout offert, si généreuse et si hospitalière.

Déjà un an à vivre éveillée ce rêve sud-américain! 

 

 

 


Comme je me rappelle ce matin ensoleillé du 10 octobre 2010, arrivant seule à Quito avec mon sac à dos, déboussolée et décalée. Arriver seule à Quito, marcher sur la ligne de l’Equateur, pour vivre mon aventure, et partir à la recherche de ma liberté!

Merci Amérique du Sud pour les cadeaux que tu me fais chaque jour. Les paysages que tu me mets sous le nez, tes lumières irréelles qui me remplissent d’énergie, ton ciel d’une force troublante, les gens que tu mets sur mon chemin, tous passionnants, les expériences dans lesquelles tu me plonges, et qui me font grandir. Comment te remercier ? Je commencerai ce soir par une offrande à la terre (à la pachamama) au temple de la lune sur les hauteurs de Cusco, lieu inca complètement mystique, avec quelques amis, de tout le continent, pour te célébrer, chère Amérique du Sud (et ce soir coïncide avec la pleine lune, est-ce un hasard ?) !

Quel bonheur de souffler ma première bougie aujourd'hui à Cusco, ville nombril, centre du monde inca, qui avait tout déclenché il y a 2 ans... Comment pourrais-je être ailleurs ?

A ceux qui se demandent (et qui me le demandent régulièrement) quand est-ce que je rentrerai, je réponds que je n’en ai pas la moindre idée. Ça ne nous avance pas beaucoup, je sais, mais c'est la vérité. Les choses se font tellement toutes seules et naturellement depuis un an, tout coule de source, que je ne peux rien prévoir. Je m’abandonne donc dans cette rivière qui me porte et me protège, et toujours me dépose sur les bons rivages. Alors je laisse couler… et je savoure cet état de bien-être, d’être au bon endroit, au bon moment, sur ce chemin que j’ai choisi, avec les moments difficiles, les doutes, les peurs, mais toujours les signes de la vie qui me soufflent à l’oreille que je suis sur MON chemin…

J’ai une grande émotion, ce matin 10 octobre 2011. Je célèbre cette nouvelle naissance, la nouvelle personne que je suis, et que ce continent m’a permis de trouver.

Un an, je suis si jeune encore…

 

 

 

 

 


 
 
posté le 18-09-2011 à 22:16:00

Cusqueña! Et maintenant, c'est pour de bon!

Prendre le Pérou dans mes bras, et lui faire un gros câlin...

 

 

Nouvelle étape dans mon aventure sud-américaine, je pose mes bagages (qui commençaient à peser) à Cusco, enfin, pour y vivre cette fois, et y travailler. Juste deux ans après ma première aventure cusquègne, qui m'avait sacrément remuée à tous points de vue, je me réinstalle dans cette ville magique, ou du moins la nouvelle Sarah s'installe ici ; et je mesure le chemin parcouru. Je m'installe donc à Cusco, nombril du monde (pour les Incas, et je les comprends), pour six mois.

En tant qu'architecte volontaire dans une association franco-latinoaméricaine, Apoyo Urbano, pour laquelle je travaille sur un projet de parc régional de patrimoine mixte, que l'assoc' essaye de lancer depuis quelques mois. Téléportée dans un autre monde que celui que je côtoyais depuis 11 mois, je découvre, j'apprend comment vivre quand on sait où on va être les 6 prochains mois de sa vie. Et bizarrement c'est pas si facile. Bien que ça puisse paraître rassurant, après de nombreux mois de tâtonnements et de décisions de lieux prises au jour le jour, de déplacements et d'incertitudes, ben c'est plutôt difficile pour moi. L'engagement. Savoir que jusqu'à février 2012 je suis à Cusco. Ca m'a complètement excitée au début, et puis est venue la peur, l'appréhension. Est-ce le bon choix? Le bon endroit? Le bon moment?

Ces questions n'ont bien sûr pas de réponse, excepté LA réponse qui est de vivre, continuer, comme je l'ai fait jusqu'à présent, à me laisser porter par ce qui se présente chaque jour, et qui jusque là m'a plutôt porté chance.

Alors je continue. Dans les doutes parfois, les rencontres souvent, les convictions de temps en temps. je me sens me péruvianiser jour après jour, non sans une certaine satisfaction. Et je me surprends, c'est un paradoxe, à mesure que je me préruvianse, à ressentir un certain manque de mon pays. Ca y est, depuis une semaine la France me manque. A tel point de pouvoir apprécier le dernier Woody Allen, Midnight in Paris. Terrible succession de clichés desquels je me suis régalée, peu fière de moi, car tout à fait consciente de la faible qualité de ce film. Alors oui, j'ai réalisé que la France me manquait. Simple nostalgie passagère ou inévitable sensation après 11 mois d'absence ? 

Le futur le dira... 

 

 

 


 

Il y a quelques semaines j'ai lu, ou plutôt dévoré, "l'insoutenable légèreté de l'être de M.Kundera (le meilleur livre que j'ai lu je crois), où il écrit : "Qui vit à l'étranger marche dans un espace vide au-dessus de la terre sans le filet de protection que tend  à tout être humain le pays qui est son propre pays, où il a sa famille, ses collègues, ses amis, et où il se fait comprendre sans peine dans la langue qu'il connait depuis l'enfance".

Alors j'imagine que oui, c'est parfois fatiguant voire usant de ne pas être "chez soi". Même quand on n'est pas vraiment sûre qu'un lieu puisse être défini par ce terme : "chez soi". À suivre...

 


Commentaires

 

1. Hermana Africana  le 20-09-2011 à 22:01:03

Donne toi le temps... Les doutes font partie du voyage... et de la vie... Tout va bien se passer...
Besos

2. Myriam Grib  le 26-12-2011 à 12:30:46

Buenos dias Sarita,

Un petit mot pour te souhaiter une très bonne année 2012. Ton blog est passionnant, je vais y jeter un oeil de temps en temps pour voir ce que tu deviens, comment tu évolues, comment tu te sens dans ton nouveau pays... c'est marrant car en Australie c'est également à partir du 11ème mois que j'ai commencé à sentir la France me manquer... peut-être est-ce passager, tu me le diras car, pour ma part, je ne le saurais jamais, mon voyage n'a duré qu'un an.

Je t'embrasse bien fort,

Tous mes voeux de bonheur pour cette nouvelle année,

Myriam Gribelin

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article