Saroulette roule sa bosse...

De ma chambre d'hotel je me dis que ce week-end pluvieux n'est pas très prometteur. mais c'était avant de découvrir le marché et ses habitants...

Marché typique des Andes, avec toutes ses sortes de mais, pommes de terre, tomates... et chapeaux !

J'ai passé un week-end vraiment agréable dans ce petit village andin d'Apuela, me suis régalée de son marché, de son café et de ses sources thermales volcaniques !

Mais toujours la pluie!

Dans le cochon tout est bon, et quoi de meilleur (c'est ironique bien sur) qu'une tranche de peau pour le petit déjeuner...

Cette région est un exemple en équateur parce qu'elle avait toujours vécut des mines, et que depuis une quinzaine d'années les villageois se sont reconvertis dans la culture du café, en se formant en association qui produit du café équitable et bio. Ils ont aussi créé leur propre journal : Intag.

Après le marché, petite marche d'une heure le long du fleuve au milieu des caféiers, pour rejoindre les thermes, mon cadeau du dimanche, apres la semaine de travail. Cinq bassins, allant de 40 à 70 degrés (l'exterieur est à 20 degrés, la différence est géniale), au milieu des montagnes, au bords du fleuve, et dans la brume. C'est vraiment les thermes destinées aux habitants, je suis la seule touriste et donc bien sur l'attraction. Tous les papi et mamis viennent profiter des vertus médicinales des eaux qui viennent du volcan Cotacahi (très bon contre les rhumatismes apparemment). Un moment extraordinaire de détente et de bienêtre. Prête à recommencer une nouvelle semaine. je me sens légère. Pas de photos de cet endroit, parce que quand on est toute seule c'est dure d'etre dans l'eau et de faire des photos, mais deux dessins.

Partout de la vapeur s'échappe des bassins et donne une atmosphère incroyable.

Et le retour je ne le ferai pas à pied mais à l'arrière d'un pick-up.

En pleine action, pour déterrer ces pauvres papayes qui ne veulent pas pousser et les replanter ailleurs. Déjà en sueur à 7h30...

Sur le dessin de gauche, une chaine humaine à 10 (un groupe de 7 volontaires Belges vient d'arriver pour deux semaines) pour transporter des montagnes de pierres trouvées dans la colline jusqu'à la rivière pour la détourner... Quelle idée ! Donc petit à petit, chaien après chaien, on descend de la colline jusqu'à le rivière... Et de plsu en plus fatiguée, le spierres semblent peser de plus en plus lourd, je finirai la journée avec des bleus sur les bras à force de mal réceptionner els pierres... dure, dure la vie à la dure

Le dessin de droite raconte comment Roberto et moi avons récolté les graines de ce palmier que Piet n'a pas sur son terrain, lors d'une promenade dans une bambouseraie. On a accorché une petite scie à un grand baton et le tour était joué. Plus qu'à planter les graines chez Piet !

Je récolte mes premières patates !!! Avec Martina et Alfonso,on fait le tour du propriétaire et ils nous expliquent leur projet d'écotourisme et la nourriture traditionnelle andine. Les patates, les fèves, et les mures ramassées seront servis au déjeuner. Un vrai plaisir.

Corvée de fèves... autour d'une belle discussion, où Alfonso qui ne voulait pas être pris en photo nous a raconté son histoire passionnante et celle de sa famille indienne qui travaillait pour les espagnols dans une hacienda.

IL y a deux semaines, oui j'ai beaucoup de temps et de choses à rattraper, on est partis tous les quatre, avec les volontaires`, à l'assaut du volcan Imbabura. De nos 1000m habituels, on est montés jusqu'à 4800m... Mal de tête et mains qui gonflent, essouflée au bout de 10 min, la montée a été dure et longue.

On a eu de la chance, on attandait le bus pour partir de notre campagne et on a été pris en stop à l'arrière d'un pick up. Plus  rapide et génial pour profiter du paysage...

Derrière nous le volcan Cayambe nous nargue, 5800m et enneigé...

Apres tous ces efforts, c'est l'heure du ptit dej'... ben oui on est partis de l'hotel a 5h du matin pour profiter de la vue avant le brouillard qui se lève dans la matinée. Du coup vers 9h on a un gros ptit creux...

Nous voici au sommet, a 4800m, et on nous a pas menti, il y a du brouillard, on ne voit pas à 5 m...