Saroulette roule sa bosse...

Je ne suis plus qu'à 2200m (!) et demain je descendrais à seulement 1000m.

Bientôt le climat subtropical...

Je me remets peu à peu de la perte de mes compagnons (eh oui, si seulement il n'y avait que la musique, non! Le lendemain je me suis rendue compte qu'un autre manquait à l'appel : mon fidèle couteau suisse...) et j'essaye d'aller de l'avant, même si c'est difficile. Donc je visite les quelques villes qui me séparent de la ferme Bosque de Paz où je vais travailler. Ici, escale à Ibarra : grande ville très vivante et très peu touristique (je suis seule dans mon hotel et je n'ai pas encore croisé un seul touriste...), vivement demain à la découverte de la nature équatorienne.

Envie de connaitre les alentours, je suis partie ce matin (16.10) vers le nord... Mardi je serais dans une ferme forestière biologique pas loin de la frontière colombienne, sur le versant ouest des Andes (côté pacifique), à seulement 1000m d'altitude (!) donc forêt luxuriante, cultures tropicales... Je vais y travailler un mois en tant que volontaire. Donc j'en profite pouir visiter la région. Je suis à Otávalo, ville de 40 000 habitants qui possède soi-disant le plsu beau marché d'artisanat du pays. Peut-être, mais ça vaut pas le Pérou ! Je sais, je ne devais plus comparer, mais impossible. Au moins dans la forêt je ne pourrai plus comparer puisque je n'y ai jamais mis les pieds. Et ça, c'est excitant.

Donc me voici portant ma maison... Elle s'est d'ailleurs faite cambrioler aujourd'hui...

Telle est la question. En tous cas, il en mange sur la représentation de la Cène, sur les murs de la cathédrale de Quito. De même qu'un lama le veille sur la scène de la nativité... adaptation...