Saroulette roule sa bosse...

Et un dessin c'est toujours une cuirosité, en général c'est en public. 

Voilà ce qu'ils regardent avec attention, l'église d'Andahuaylillas, près de Cusco, surnommée la "sixtine des Andes", rien que ça. 

Voilà l'affiche que j'avais faite il y a deux à Cusco pour la ptite dame des jus de fruit, Marcelina, pour ceux qui avaient suivi la première aventure. Et 2 ans après, quel bonhuer de voir mon affiche, toujours en place au marché San blas .

Mon Cusco. Et sa place, qui décidément ne me lasse pas. Sa magie, sa force, son énergie, je ne manque pas d'y passer au moins une fois par jour, pour me charger de la force du Cusco. La stocker dans mon nombril.

Les taureaux des toits de Cusco, photo de mon papa, que j'aime beaucoup, donc je me permets, comme quelques autres.  

Le site inca de Moray, sorte de laboratoire agricole (chaque terrasse connaît un climat différent), ce jour-là (jour de la pachamama, la terre-mère) une communauté reculée effectue un "pago" (offrande) à la pachamama. Grande fête.

Et qui dit fête péruvienne, dit chicha, bière, nourriture, et mamitas. Et beaucoup. Et une lumière incroyable. Celle des Andes. Celle que j'aime.

Je crois que je vais terminer chaque article par de la nourriture, pour que ce soit bien représentatif du voyage... Qu'on se rassure, je n'ai pas mangé tout ça, c'était pour trois... 

On est le 28 juillet, fête nationale péruvienne, des drapeaux rouge et balnc partout, il est 16h à Lima, et je peux enfin serrer mes parents dans mes bras. Après 10 longs mois. L'aéroport de Lima a connu un grand moment d'émotion, comme il m'en avait déjà vu vivre un 2 ans plus tôt. Retrouvant ceux que j'aime après tant de kilomèrtes parcourus seule, tant d'aventures, tant d'épreuves, de visages croisés, de bus et de chambres d'hôtels, seule. Quel bonheur être avec ceux qu'on aime, en toute confiance, sans douter, sans se méfier, sans rien devoir prouver. Juste être soi et savourer ça.

Je me suis alors rendue compte de la fatigue que c'est de voyager seule, de l'usure parfois. Alors oui, j'ai savouré ce mois en compagnie de mon pôpa de et de ma môman...

Malgré forcément un moment d'adaptation pour tous les 3 de se retrouver, et surtout pour moi de réapprendre à voyager à plusieurs, à confier, et à accepter l'aide, l'attention. Peut-être m'étais-je un peu trop endurcie, il a fallu apprendre à accepter les différents rythmes et envie, apprendre à être trois.

Et puis la vadrouille a commencé... Après quelques jours à Lima, départ pour la sierra centrale, Ayacucho, puis Andahuaylas, la vill edu bout du monde, dont les routes qui la desservent ne sont pas asphaltées, mais aux paysages sublimes. Hors des parcours touristiques, on tombe sur des lieux incroyables auxquels on ne s'attendait pas, comme le site de Sondor (ci-dessous), site pré-inca d'une force incroyable.

Et après la culture, la nourriture! On est au Pérou, quand même... Ah cette truite frite, on ne l'oubliera pas de sitôt, hein maman ?!? Envie de préciser le prix, juste de la frime, 2,50 €... 

Mois de juillet 2011. je me pose pour quelques temps à Olantaytambo, petite ville à l'urbanisme inca, où je travaille dans l'hôtel d'une copine, une péruvienne, je l'aide pour la réception et le ménage. Quelques semaines de clame après les fêtes effrénées du mois de juin à Cusco. Ca fait du bien, je me ressource. Et puis cet endroit est juste magique, je m'y sens bien. Et je dois avouer que je m'éclate à la réception. Chaque jour rencontrer des voyageurs, tous en partance ou retour de Mqchu Picchu (ollantaytambo est la dernière gare de train avan tle Machu Picchu), donc beaucoup de passage, et quelques uns s'arrêtent, restent un peu. Le boulot est fatiguant, avec Katty nous sommes les premières réveillées et les dernières couchées, mais ce sont des bons souvenirs, un lieu magique, de belles rencontres, être dans la Vallée Sacrée des Incas, rien que ça...

Entrepôts incas 

Et une fois par semaine, on va faire le plein au marché... 

Ce marché est extraordianiaire, parce que le mercredi, les paysans de la jungle amazonienne viennent rencontrer et troquer avec les paysans de la montagne. Le chocolat d'amazonie côtoie les centaines de variétés de patates différentes. 

Et puis un week-end de juillet, c'est la fête de la virgen de Paucartambo. Oui, encore une fête. Alors c'est parti, à 3 heures de Cusco, pour une fête impressionnante au milieu des montagnes. 

Une bande de Françaises ! Ca faisait longtemps que je voyageais pas avec des Français, d'ailleurs jecrois que c'était la première fois. Une copine de Cusco, et puis des copines d'une copine... de France! Super sympa cette équipe improvisée

Jusque sur les toits, les personnages font le spectacle 

Chinchero, mon village préféré -je crois- de la région de Cusco. Je me ressource un moment, le dessine mais ne suis pas contente de mon dessin, je ne retrouve pas laa magie du site.

Et au milieu des ruines, un match de  foot, parce qu'on est qd meme en Amérique du sud... donc foot por todos lados!

Vibrant avec ma terre péruvienne, andine, cusqueña... Feliz

Ici, on fait sécher les patates au soleil (processus datant des Incas), avant l'heure de la pose ci-dessus. C'est ce qu'on appelle chuño ou patate sèche, déshydratée, et qui peut donc se conserver un bon bout de temps.

Vadrouille, donc, entre Cusco, Ollantaytambo, et Lima, en attendant avec grande impatience de serrer mes parents dans mes bras, ce sera le 28 juillet, jour de fête nationale, à Lima. L'histoire d'amour entre la famille Tenenbaum et le Perou continue.